Véritable reflet de l’état de l’harmonie ressentie dans la relation à soi, l’estime que l’on se porte fluctue souvent et détermine en grande partie notre bonheur d’être. Très loin d’être une fatalité, l’estime de soi qu’on entretient, comme un jardin finit toujours par donner ses fruits.
Wilhelm Reich a mis en évidence cinq blessures subies dans l’enfance, selon un modèle diffusé au grand public par Lise Bourbeau. Ces traumatismes de base que nous vivons bébé nous marquent à vie, générant de la souffrance, des peurs et des obstacles récurrents (nous pouvons avoir une ou plusieurs de ces 5 blessures, à des degrés différents).
En réaction à ces premières expériences douloureuses, le petit enfant pour s’adapter à son environnement, va créer un certain nombre de croyances basiques et solides, comme autant de conduites et de masques qu’il adoptera stratégiquement et inconsciemment afin d’être « OK » avec les autres, dont sa sécurité et sa nourriture affective – donc sa survie – dépendent. Ces mécanismes adaptatifs de survie sont profondément ancrés dans l’inconscient et entravent la pleine expression de soi.
«Je suis nul» est une des croyances basiques commune aux 5 blessures : Si j’ai été abandonné par un ou deux de mes parents, c’est que je suis nul. Quand il ressent de l’abandon, l’enfant ne peut pas en conclure « mes parents sont nuls » car il dépend d’eux. Il n’a d’autre choix que de se charger de la faute : Si je ne reçois pas suffisamment d’amour, c’est que je suis nul, si mes parents ne me regardent pas, c’est que je suis nul, s’ils me laissent seul, c’est forcément que je suis nul ou pas aimable, trop petit, pas assez intelligent, … les variations sont infinies et ont toutes pour même racine l’idée que ma valeur est moindre, que je ne mérite pas. A présent adulte, ces croyances nous accompagnent, constituant une vraie entrave dans notre vie amoureuse, professionnelle et personnelle.
Ces croyances – et plus particulièrement la croyance commune (je suis nul) véhiculée en nous par une partie enfantine, sombre et forte : l’inconscient – ont tendance à se manifester dans notre vie quotidienne. Dès qu’une occasion s’ouvre à nous de réussir ou simplement de dépasser nos limites, la croyance parle et rappelle à voix basse que nous sommes nul, que nous n’allons pas réussir, et autres commentaires décourageants qui bloquent l’évolution en inhibant l’action. C’est ainsi que l’on s’auto-sabote sans arrêt.
Si vous êtes concerné par cette croyance, quelle que soit sa variante et la façon dont vous vous la formulez, c’est que votre estime de vous est mauvaise ou fragile, c’est que votre image de vous n’est pas porteuse, c’est que votre confiance en vous laisse à désirer, que vous ne vous acceptez pas inconditionnellement. Tout cela peut changer !
Mais comment font « les autres » ? Voici la question qui fût à l’origine d’une passionnante enquête au coeur de l’estime de soi et de la co-rédaction d’un livre, dont je suis heureuse de vous annoncer la parution chez Amazon :
Notre ebook a pour objectif un partage d’expériences, de regards et d’astuces, expérimentés par d’autres artisans de l’estime d’eux-mêmes qui travaillent à l’enrichir au quotidien. Nous avons collecté puis avons sélectionné et commenté pour vous des témoignages et astuces de personnes de tous âges, toutes origines, afin que vous trouviez l’astuce la mieux adaptée à vos besoins, votre psychologie et votre culture et qu’au détour d’un partage, une compréhension nouvelle des choses puisse s’éclairer pour vous et vous donner l’envie de faire bouger votre curseur de l’estime de vous à la hausse, en toute responsabilité et autonomie.
Vous souhaitez participer à nos recherches ?
Inscrivez-vous sur la page d’accueil de www.oserlaconfiance.org pour pouvoir prendre part aux réflexions des Éditions du Savoir Collectif en cours de rédaction et partager votre expérience et votre savoir avec le plus grand nombre.
Oui, c’est vrai, ensemble on comprend mieux !
Merci de votre bon accueil pour ce 1er volume de notre collection « Construire Ensemble » !
Pour vous, tout l’amour du Ciel,
Tati Clara
ps : Que ceux d’entre vous qui ont participé à l’enquête sur l’estime de soi surveillent leur boite mail, je leur écrirai tout prochainement à ce sujet.
merci de pouvoir me laisser une possibilité de partager vos écrits que j’apprécie…. par un bouton Facebook, si cela est possible…
Merci beaucoup Elisabeth pour votre retour et vos partages, voilà qui est désormais possible, heureusement que vous êtes là :) Lumineuse journée à vous, à bientôt !
Essays like this are so important to brnnoediag people’s horizons.
Bonjour
J’ai eu une éducation où mes parents ont toujours tout fait pour que nous soyons autonomes et heureux. Néanmoins je ressens beaucoup de mésestimé de moi malgré quelques succès comme la pratique d’un sport où je me situe bien au niveau des performances et la perte récente de 15 kilos de poids. Malgré tout ce travail qui aurait dû me remonter au niveau de l’estime de soi j’éprouve des difficultés relationnelles avec mon entourage quotidien. Ainsi j’ai un caractère effacé car je me dis que ce que je suis n’intéresse personne donc je m’enferme et par conséquent les gens ne s’intéressent pas à moi et ainsi de suite. J’espère que votre livre que je lirai sur ma liseuse m’aidera. Merci de m’avoir lu. Jean-François
Bonjour Jean-François, merci pour votre partage authentique d’un vécu d’estime de vous-même fragile. J’espère que la lecture de notre livre vous permettra de comprendre que, malgré les apparences, nous avons presque tous à travailler ce rapport d’amour à nous-même. Si vous ne pensez pas être quelqu’un qui intéresse les autres, c’est probablement que votre vision de vous est blessée, malgré tout l’amour reçu de vos parents. Il en faut peu pour qu’elle soit fragile. Je vous conseille de voir comment vous pouvez sortir peu à peu de votre zone de confort et d’oser vous intéresser aux autres en toute simplicité, bonne chance et tenez nous au courant. Un jour à la fois, un petit challenge par jour. Bravo déjà pour votre pratique sportive et votre perte de poids, le reste va suivre je n’en doute pas. Très belle journée à vous Jean-François, à bientôt !