Et alors, Tati Clara, on n’dit plus bonne année !?
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Bonjour à tous et à toutes, non non je ne vous ai pas oubliés, oui bien sûr je vous souhaite une bonne et heureuse année 2021 ! mais voilà.. C’est que depuis le 1er de ce mois je planchais sur les vœux que je souhaitais vous adresser.. Je ne tenais pas à m’exprimer directement sur la situation globale en cours, mais je ne pouvais pas non plus vous écrire sans y faire référence. Que dire ? A des circonstances exceptionnelles des vœux différents, le ton et le propos de vœux traditionnels n’ont évidemment pas non plus leur place dans une période qui signe bel et bien la fin du règne des bisounours… Si elle n’est pas si grave qu’on nous le dit peut-être, la situation reste très sérieuse. Que dire ? J’ai attendu l’inspiration.. pensant toujours à cette question : de quoi vous parler, vers quoi attirer votre attention? Attention tellement happée au niveau collectif par la crise qui nous occupe, nous impose des mesures historiques et génère tant de peurs et de frustrations. Enfin s’est imposée une direction :
Je n’ai d’autre envie que de vous parler d’amour. Vous préférez un grand A ? Allez, va, parlons un peu de beaucoup d’Amour pour cette année 2021.
Si, en définitive, il n’y avait que l’Amour ?
Quand nous mourrons il nous sera demandé comment nous avons aimé, comment nous nous sommes ouverts à l’Amour, comment nous l’avons éprouvé, ressenti, inventé, manifesté, exprimé, mais aussi comment nous l’avons bafoué, retenu, écarté, mal compris ou ne lui avons donné aucune vraie chance… Voici ce que nous pouvons conclure des nombreux récits de NDE (Near Death Experience – expérience de mort imminente) de ces personnes qui avaient été déclarées mortes cliniquement et qui sont revenues d’où on ne revient pas.. Leurs récits témoignent tous de ce passage en mentionnant un tunnel et une lumière blanche aimante, infiniment aimante, lumineuse et douce à la fois, qui vous plonge dans une « sensation » d’amour total, un bain d’amour inconditionnel, pur, inégalé, qui est là pour nous accueillir. Ceux qui ont vécu cela sont nombreux à dire qu’au moment du passage, plus aucun souvenir n’était vraiment présent, rien d’autre que de regarder comment l’amour s’est exprimé à travers soi tout le long de sa vie. Et que tout le reste, dès lors, n’avait été que des scénarios, que des stratégies, que des illusions, que des scènes de théâtre, des situations sans importance qui ne furent là que pour servir de décors, d’un terrain de jeux et d’expériences pour un grand Plan d’amour ? Bien des sages et des mystiques le pensent. Dans la tradition arabo-musulmane il y a cette très jolie phrase qui dit : « Vous les gens, aimez vous les uns les autres, parce que l’Homme est le fruit de l’amour. »
Bien vu ! Si la pomme est le fruit du pommier, l’Homme est le fruit de l’amour.
Depuis presque un an, l’épreuve collective que nous vivons inquiète et confronte nombreux d’entre nous, tant à l’extérieur de nous que dans notre réalité intérieure, là où le déséquilibre dû au bouleversement de notre existence et à la confusion que nous connaissons, menace. Quelle que soit notre situation personnelle et l’amplitude avec laquelle la crise actuelle modifie – peu ou beaucoup – nos habitudes de vie, la plupart d’entre nous sommes bousculés dans nos habitudes affectives, c’est à dire dans la façon dont nous nourrissions nos besoins d’interagir, d’aimer et d’être aimé. Avec nos aînés, notre entourage habituel « hors bulle », nos collègues, nos amis et aussi tous ces inconnu-e-s qu’il nous faut patienter pour les connaître, avec les mesures de distanciation, les masques, les consignes, les quarantaines, la morosité et la peur ambiantes, les divergences d’opinion, une sorte de distance s’installe petit à petit. C’est que ça devient long… Chacun-e chez soi, repliés, nous attendons tous, nous patientons, sur nos réserves…
Pourtant, il est assez évident qu’on est pas encore sortis de l’auberge…, que cette année 2021 demandera probablement aussi son lot de sacrifices et une sacrée dose de résilience. Jusque quand faudra-t-il attendre pour pouvoir nous retrouver ? Comment ? Dans quel état ? Oui, il va nous falloir être créatifs et déterminés, afin de faire évoluer notre monde vers un avenir meilleur. Mais pour aujourd’hui déjà, en avoir l’énergie et l’élan, ici et maintenant, autour de nous, sans attendre, être créatifs et déterminés afin de trouver de nouveaux moyens pour s’aimer mieux et plus, dans le but de ne pas ajouter à la misère ambiante plus de précarité socio-affective et de repli que cette crise sanitaire n’en a déjà engendrés dans une mesure encore insoupçonnée.. nous affaiblissant et nous séparant quand nous devrions être plus forts et plus en lien.
Contre cette maladie là, le manque affectif, il n’existe pas de vaccin, que des nutriments affectifs, des échanges vitaminés, des partages en vérité, des caresses ou des mots tendres, des signes de reconnaissance, des marques pour témoigner notre affection, qui nous smoothent et boostent notre immunité au jour le jour – ramenant de la sorte sous notre contrôle la condition première de notre santé, de notre longévité, de notre joie et donc, de la belle qualité de la vibration de notre être que nous offrons au monde, quelles que soient ses problématiques et les défis que celles-ci engendrent.
2021 une année pour s’aimer, pour aimer et pour être aimé-e
Plus d’amour, de mots d’amour, de gestes et d’actes d’amour, de comportements d’amour, de nouvelles habitudes d’amour. Être en amour. Différemment. Nouvellement. Créativement. Inconditionnellement. Généreusement. En sortant de notre zone de confort…
C’est ce que je nous souhaite : que ces restrictions de nos libertés, de nos mouvements et de nos moyens nous aient permis de réaliser à quel point nous sommes, avant quoi que ce soit d’autre, des êtres socio-affectifs interdépendants, de sorte que nous fassions de la manifestation de notre humanité, de notre solidarité et de l’échange de plus d’amour, d’attention à soi et les uns aux autres dans nos vies en 2021, une absolue priorité et une réponse forte face à l’adversité.
Avant tout, la résilience et l’adaptation, ces fabuleuses capacités de l’être humain qui ont permis notre développement à travers les temps, n’est ce pas à l’amour qu’on les doit ? Pour quoi les hommes et les femmes de ce monde se sont-ils, se sont-elles, toujours dépassés, sortis de toute sorte de contextes difficiles depuis la nuit des temps, si ce n’est par amour ? Pour l’amour de soi, d’un-e autre, pour l’amour d’un pays, de la vérité, pour l’amour des générations qui nous ont précédées, et de celles à venir ; pour l’amour de la vie, du vivant et de sa beauté, tout simplement. N’est-ce pas par, et à travers l’amour et les valeurs qu’il établit comme souveraines dans la bonne gestion des relations humaines, que nous sommes poussé-es vers le meilleur de nous-même ? N’est-ce pas là le véritable moteur de la vie, la garantie de créer un monde qui deviendrait plus humain à mesure que nous persévérons dans la pratique de l’art d’aimer ?
Aimer c’est comme le reste, ça s’apprend. Continuons à apprendre !
Au niveau individuel, entrer intentionnellement dans la danse de l’amour permet à cette formidable énergie de (re)circuler librement en nous, élevant la qualité de notre vibration, ce dont notre bien-être, notre joie et notre immunité bénéficient directement. Je dis «intentionnellement» car même si nous sommes doués d’amour par nature, cela ne signifie pas que faire circuler plus d’amour en nous, et « entre nous et les autres », aille de soi et ne demande pas intentionnalité, détermination et bien souvent apprentissage ou accompagnement. (s’)Aimer, oui c’est tout un art. Si tous, nous avons de réelles aptitudes à y exceller, pour la majorité d’entre nous, y a évidemment encore du taf pour découvrir son talent propre. Il me semble que sur ce point, nous pouvons tous être d’accord ! Probablement est-il nécessaire en ces circonstances particulières d’être spécifiquement créatifs et engagés afin d’inventer des nouvelles façons de nous relier et d’exprimer notre humanité dans ce qu’elle a de si spécifique et de positivement bouleversant : sa capacité, illimitée, à aimer. Ce qui ne veut pas dire qu’on puisse ou qu’il soit souhaitable d’aimer tout le monde. S’aimer soi-même c’est aussi parfois s’autoriser à en aimer certains, et pas absolument d’autres.
Mais lorsque l’amour circule, c’est l’harmonie de l’ensemble de notre communauté humaine qui s’en trouve positivement relevée. N’est-ce pas au départ de cela ce que nous pouvons, chacun à notre niveau, faire et être humains ?
En 2021 soyons des enfants de l’amour, magnétisons ce monde en folie, plongeons-le tout entier dans un puissant bain vibratoire d’amour. Puissent ces derniers vœux soufflés sur votre cœur en cette fin janvier 2021, être de ceux que vous retiendrez !
Soyons, soyez, follement aimant, aimante, aimés !
Mais ce mot amour recouvre tant de sens ! Quels sont-ils ? Comment développer ses capacités à aimer et à se laisser aimer ? Voilà de vastes sujets à explorer ensemble dans de prochains articles. Cette année, laissez-moi vous parler d’amour, de tous nos amours.
Merci de m’avoir lue ou écoutée, au plaisir de vos partages en commentaire.
Votre dévouée, aimante,
Tati Clara ♥
Belle année d’amour également à toi et à tous !
Merci pour ce beau message.
Régine
Merci Régine, et dans l’immédiat, bonne journée !