27 février - avis à mes lecteurs : une 2ème newsletter avec cet article paru le 17 janvier vous est parvenue par erreur et semble contenir un virus (ouverture intempestive de fenêtres publicitaires) C'est la 2ème x que ça arrive et je vous prie de m'excuser pour ce désagrément, je travaille à comprendre et à trouver les moyens d'éviter que ce bug ne se reproduise. Merci de votre compréhension et encore une fois toutes mes excuses. Très bel après-midi à vous, merci de votre fidélité !
Il y a tant de parallèles et de résonances subtiles, à découvrir entre Transurfing et la Communication NonViolente (CNV). Voici un regard croisé pour éclairer et faciliter la posture de l’Observateur, au départ de laquelle toutes les promesses de Transurfing peuvent se réaliser :
Communication interpersonnelle basée sur l’empathie et la reconnaissance des besoins et des sentiments de chacun, la CNV permet de développer de la bienveillance, pour soi-même et pour les autres. Son principe est simple :
- Observer une situation et des faits, la décrire sans évaluer ou juger
- Dire son sentiment (ce que «je» ressens et non ce que «tu» me fais). Ouste le tu qui tues!
- Clarifier son besoin insatisfait et l’exprimer
- Formuler une demande à l’autre (et non exiger). Demander quelque chose de concret et d’accessible.
La Communication Non Violente (CNV) de Marshall Rosenberg, pose ainsi les bases d’une relation responsable, empathique et nourricière, avec soi-même et avec les autres. Ce processus, beaucoup plus fin et subtil qu’il peut en avoir l’air au départ, nous demande de :
Nous connecter (intra/inter) et de communiquer en lien avec ce qui est présent faits/d’émotions/sentiments/ressentis (je préfère feelings qui englobe le tout) et d’identifier le ou les besoins sous-jacents qui cherchent à être nourris – au final, pour (se) poser une demande claire et précise dans le but explicite de nourrir ces besoins. Et hop le tour est joué, la communication ainsi établie, a toutes les chances d’aboutir, pour le plus grand bien des deux parties et de la relation (Je précise toutefois que la CNV ne se limite pas à faire des demandes et à exprimer des besoins insatisfaits, loin s’en faut)
Ainsi identifiés, la CNV fait de la reconnaissance des feelings présents et de la légitimité des besoins qui les mobilisent, l’intention première, établissant l’universalité des besoins humains comme chemin d’entente entre les hommes, dont la nature profonde est la compassion et la contribution.
Vivants, nous sommes des êtres de besoins, que nous cherchons naturellement et souvent de façon inconsciente, à nourrir et satisfaire, en réponse instinctive à un programme de base : tenter de contrôler notre réalité (voir V. Zeland, tome 4, p 15 à 18).
Cette langue « girafe » – comme le père de la CNV l’a appelée (La girafe est le mammifère ayant le cœur le plus grand), est un langage naturel. C’est parler au départ du cœur, qui ouvre toutes les portes. La CNV c’est aussi l’art de demander. Voilà qui nous intéresse !
En tant qu’être social et fruit de l’amour, la naturelle compassion de l’humain le pousse à contribuer. Aussi, chacun, à chaque minute, nous pouvons être l’un pour l’autre la main de l’intention externe de Transurfing, véritable manne qui donne en abondance. En pratiquant la CNV vous découvrez le moyen de votre authenticité et développez vos facultés à contribuer à nourrir les besoins des autres et à exercer l’art de la demande, afin de faciliter la contribution des autres (et de l’Univers) à nourrir les vôtres.
Mais pourquoi cette propension naturelle de l’Homme à contribuer au bonheur d’autrui n’est-elle pas plus manifeste ?
Marshall Rosenberg, alors qu’il était enfant, subissait les sarcasmes et beaucoup de violence à l’école à cause de ses origines juives, alors qu’il vivait tout l’inverse dans ses relations familiales où la bienveillance, la douceur et le respect étaient le quotidien. Il s’est posé cette question fondamentale, à laquelle il a consacré son existence, enseignant la CNV de par le monde – Écoutez-le sur youtube, il est exceptionnel !
Ce mode relationnel qui établit la communication au départ de ce qui est vivant dans l’instant, cela ne vous rappelle rien ? Cette posture d’Observateur, le fraile, le frailing, vous y êtes ?
Non, je ne vais pas vous faire un cours sur la CNV, je n’en ai pas la légitimité. Je suis ici pour vous parler de Transurfing et vous en faciliter la pratique. Toutefois, en bonne autodidacte que je suis, j’ai sérieusement approfondi la question depuis que j’ai découvert que, selon moi, la langue que parle l’Observateur de Transurfing, est précisément la langue du coeur que nous apprend la CNV.
Quelle aubaine, serait-ce une nouvelle Porte d’entrée pour nous, chers apprentis transurfeurs ?
Dans notre monde actuel, on ne nous a malheureusement pas appris à nous relier les uns aux autres par le cœur vous le savez, mais bien par la tête. La langue qu’on nous apprise, par opposition à la langue girafe, c’est la langue chacal. C’est celle de l’esprit de Transurfing, la voix du mental, celle du jugement et des stratégies. C’est la langue du conditionnement, du faux du vrai, du bien du mal ; la langue des réactions apprises, qui divise, diagnostique, impose, punit et récompense. C’est la langue de l’ego, qui crée notre pensée dualiste. Or le verbe est support de pensée : la façon dont nous parlons crée nos pensées, lesquelles nourrissent nos schémas et renforcent nos vieilles croyances… qui créent notre réalité !
Lorsque nous parlons cette langue chacal, chargée de nos importances et des références extérieures établies par les balanciers que nous avons introjectées, et que nous tentons de soumettre les autres ou la réalité à notre bon vouloir par des stratégies mentales, nous obtenons rarement ce que nous souhaitons, vous avez remarqué ? Ou si nous l’obtenons, cela finit souvent par se retourner contre nous et nous le payons, d’une façon ou d’une autre.
Tout jugement, dit Marshall Rosenberg, est l’expression tragique d’un besoin non satisfait. Mais au jugement répond le jugement, et ce qui est tragique, est de considérer le peu de chance que l’on a d’obtenir ce que l’on veut, s’adressant par le jugement à quelqu’un. Ainsi la CNV, considérant que nous partageons tous les mêmes besoins basiques, invite à faire de cette universalité la référence de notre communication et à observer que chacune de nos actions sont des stratégies pour rencontrer un ou plusieurs de ces besoins. Le chacal ne disparaîtra pas, tout comme l’ego. Observez-le, entrez en communication avec lui.
Charité bien ordonnée…
Tout comme Transurfing, dont le premier principe est « le monde est mon miroir », la CNV, véritable culture de l’empathie, nous invite à un retour en nous, pour commencer à pratiquer, de soi à soi, une communication non violente : avec beaucoup de bienveillance, accueillir et identifier (pour pouvoir s’en désidentifier ensuite) les parts conditionnées/blessées qui nous font réagir plutôt que de simplement répondre en Observateur, à ce qui se présente dans notre vie.
Tous les chemins mènent à Rome
Je vous avais dit déjà que la spécificité de Transurfing est d’être un modèle META, qui n’exclut rien mais bénéficie de tous les éclairages, en voici un exemple.
Mieux vous transurfez, mieux vous parlez la langue girafe, c’est une conséquence.
Vous pouvez aussi – dans la tradition Vadim Zeland – opérer par une boucle rétroactive et booster le processus : Plus vous pratiquez la CNV, plus vous serez de facto dans l’Observateur, au contact avec votre fraile et celui des autres (frailing) comme on nomme cette connexion par le coeur, dans les termes Transurfing. Vous pouvez donc aussi vous servir du chemin la CNV pour faciliter le travail d’intégration de votre Observateur/créateur quantique et bénéficier de ses étonnants attributs.
L’Observateur de la CNV et celui de Transurfing, s’ils n’ont pas le même but, poursuivent les mêmes objectifs : expérimenter la responsabilité, l’autonomie, la conscience, la clarté, la présence, l’acceptation, la bienveillance, la magnanimité, la générosité, la curiosité, l’ouverture, la créativité,… Et plus que tout, l’intentionnalité et la vision du cœur.
Un autre point d’attention de la CNV est de ne jamais s’oublier soi-même dans nos interactions avec les autres. Cette responsabilité intentionnelle, qui nous intéresse au plus haut point et colle aussi avec celle de Transurfing, s’illustre et s’exerce avec le questionnement suivant, sur lequel on peut se reposer en permanence :
- Qu’est-ce qui EST ? -> Vue globale, observation de la réalité des faits, des ressentis,…
- Qu’est-ce que je VEUX ? -> Remettre en perspective son intention, ses besoins, l’état dans lequel on veut d’être, ses besoins, son but, …
- Qu’est-ce que je CHOISIS ? -> Responsabilité pour le choix des intentions, pensées, actions/paroles/demandes
A utiliser à volonté et surtout aux moments où ça chauffe émotionnellement ! Cela ne prend que quelques instant de se poser ces trois questions. Pourtant ce sont quelques secondes qui peuvent être salutaires. Tout juste le temps de repasser les rennes à votre Observateur qui répondra dans toutes les circonstances mieux qu’aurait réagi votre ego, et ce même en face de chacals.
En résumé, cet Observateur est libre, intentionnel et actif dans sa relation à lui, aux autres et au Monde. En quelque sorte on peut dire que, d’un point de vue quantique, ça le rend irrésistible.
Mais libre de quoi ? Et bien, magnifique, libre de choisir ce qu’il veut co-créer, libre de DEMANDER et libre de RECEVOIR !
En espérant vous avoir donné l’envie de revisiter vos classiques et d’approfondir votre pratique de la CNV, au plus grand bonheur de vos relations et de vos compétences en Transurfing, voyez cette dernière résonance :
« Renoncez à votre intention d’obtenir, remplacez-la par l’intention de donner, et vous recevrez ce à quoi vous avez renoncé. »
Vadim Zeland
Du pur frailing, mes amis, quelle puissance !
Enfin, un grand HOURRA à la délicieuse Isabelle Padovani avec laquelle j’ai bien dû passer quelques semaines déjà, si je mets bout à bout les longues heures passées en sa compagnie via youtube, à approfondir ma compréhension et ma pratique de la CNV (et rire pas mal au passage !). Je la remercie du fond du cœur pour la puissance de son enseignement et de sa très généreuse présence.
Oh ! Marshall Rosenberg n’est plus, il est décédé le 7 février 2015. Je l’ignorais. Paix à son âme. Un bien grand Monsieur, pour lequel je me sens pleine de gratitude au moment de boucler ce billet.
Et pour vous, aventuriers de la conscience, je me sens pleine de compassion, de confiance et de gratitude aussi. Merci de m’avoir lue, je suis très impatiente de lire vos commentaires, partagez-nous votre expérience si vous êtes un transurfeur et avez une pratique de la Communication Non Violente.
Votre Tati Clara
Trajet d’intégration et de pratique Transurfing en 4 we : nouveau groupe à partir des 4 & 5 février, il reste un peu de place contactez-moi sans tarder !