Vous préférez m’écouter ? Voilà l’article en AUDIO :
Quelles sont les composantes principales à la base de l’intention de Transurfing en tant que détermination à agir et à recevoir ? De quoi se nourrit cette force d’action intérieure capable de lever le vent de l’intention externe par laquelle arrivent les évidences, les aides, les raccourcis, voire ce que nous avons l’habitude d’appeler des miracles ? Nous avions vu ensemble dans un article intitulé « La volition : un pas au delà de l’intention », que la volition était un des éléments de l’intention. Cet article a pour objectif d’en explorer un autre aspect, plus que déterminant. Je veux parler de l’engagement, énergie qui, de la connaissance de Tansurfing, peut vous conduire vers l’expérience Transurfing.
En effet, pour que se déclenche l’Intention externe par laquelle tout peut arriver, et parce que le monde miroir répond avec un temps de retard x, les co-créateurs que nous sommes sont amenés à être intentionnels certes, mais encore faut-il l’être dans la durée et avec une certaine dose de foi, pour qu’actions, persévérance et détermination se combinent, jusqu’à ce que ça fonctionne !
Vous savez, l’intention externe, c’est quand l’Univers déroule pour vous le tapis rouge, que les synchronicités pleuvent et que vous vous sentez littéralement transporté vers la réalisation de votre but, sans avoir plus rien à faire que d’admirer sa manifestation dans la matière se réalisant si facilement. L’intention interne c’est quand, au préalable, c’est vous qui alimentez le moteur en tête du convoi ; l’intention externe, c’est quand vous n’avez plus qu’à accrocher votre wagon à l’Univers qui prend le relais et vous locomotive pour vous (at)tirer vers un secteur des variantes où est déjà réalisé votre choix.
Oui, car il s’agit bien d’un choix. L’intention interne – lieu du libre arbitre que nous prétendons vouloir exercer depuis toujours – résulte d’un choix conscient qui implique notamment de notre part de l’engagement.
C’est quoi au fait s’engager ?
Faites un instant rouler ce verbe sous vos sens, vous sentirez bien des énergies vous traverser ! C’est que le mot, fort, puissant, recouvre beaucoup d’aspects et s’engager peut être d’ailleurs tout aussi enthousiasmant qu’effrayant.
En voici les nombreux sens :
Mettre en gage, donner en gage. Gager, c’est parier. S’engager, c’est se mettre en gage soi, parier sur soi, s’offrir en garantie. Mais en garantie de quoi ? De devenir qui on choisit de devenir, de réaliser un projet inspirant, d’atteindre ses buts. Quand vous vous engagez, l’enjeu, c’est vous !
Engager c’est aussi Donner pour assurance, comme sa maison à des créanciers par exemple. S’engager, est s’assurer, par la force de la détermination à agir et à recevoir, qu’on arrivera à ses fins.
Un troisième sens est celui de Servir de caution à quelqu’un. Et quand ce quelqu’un c’est vous ? La caution, on la perd la plupart du temps n’est- ce pas, lorsqu’on ne respecte pas un contrat avec autrui ? Si vous n’êtes pas suffisamment déterminé, ici encore, le prix à payer, c’est vous, votre estime, votre contentement, votre accomplissement. La caution que vous pouvez perdre, c’est vous.
Ce sens-ci de l’engagement est probablement un de ceux qui sont liés à la peur (si vous en avez ressentie à la simple évocation du mot) :
Être engagé signifie également être lié par une promesse qui doit être exécutée, par une convention qui doit être respectée. Il faut, tu dois… Notre conditionnement sur cette question est bien coriace. Se peut-il que la peur de l’engagement tienne à ce que l’engagement apparaît ici comme une promesse qu’il faille éternellement tenir aux yeux de sa communauté ? Être engagé envers quelqu’un d’autre est un autre vaste sujet. Voyons déjà comme être engagé envers soi, en s’engageant à faire quelque chose, en engageant sa responsabilité ou en tenant simplement sa parole, comme il est largement admis que le font les Hommes d’honneur.
C’est qu’il il y a dans l’engagement de soi quelque chose de noble, qui pousse l’Homme vers le haut.
Engager c’est aussi fournir un emploi, une fonction, par un contrat déterminé, soit pour un temps, soit pour toujours. Et s’engager alors ? Se fournir à soi-même un emploi, une fonction, par un contrat déterminé, soit pour un temps, soit pour toujours. Vous engagez un collaborateur, et le collaborateur, c’est vous ! Vous êtes le patron et vous vous engagez pour accomplir une mission : celle de mener à bien les tâches que vous vous êtes assignées, et plus largement, celle de vous accomplir !
Engager veut autant dire faire entrer une chose dans une autre où elle est prise. Il y a ici une certaine idée, sinon de non-retour, de fermeté. Au figuré, s’engager c’est mettre le pied à l’étrier, c’est prendre action, choisir, préférer une voie plutôt qu’une autre et y avancer avec détermination, corps et âme, jusqu’à ce que votre monde miroir prenne le relais et réponde à votre vibration. Dans ce sens, s’il n’est pas interdit de changer d’avis on le verra plus bas, quand vous prenez un engagement, il n’est pas toujours si aisé de reculer.
S’engager c’est également commencer une lutte, un combat, voire une querelle, une discussion. Mais aussi alors, commencer une activité, un voyage, se mettre au service d’une quête, rejoindre une cause. S’engager, c’est donc plus que faire un premier pas.
Être engagé signifie par ailleurs, être empêché par une invitation antérieure d’en accepter une autre. Ici l’engagement pèse son poids. Vous vous étiez engagé et voilà qu’une proposition nouvelle remet le maintien de cet engagement en péril ? Qu’allez-vous préférer ? Pour quelles raisons ?
Dans son mode intransitif engager c’est induire, exhorter, pousser à quelque chose. Ce dernier sens nous montre que l’engagement procède d’un mouvement intérieur intime. Encore faut-il déterminer qui exhorte ou pousse qui à quoi ? Est-ce bien votre âme qui vous intime d’avancer dans une direction qui l’inspire ? A moins que ce ne soient les balanciers qui vous poussent à leur donner votre énergie, vos importances exacerbées qui induisent vos comportements et déterminent vos choix ?
Je me souviens si précisément de cet animateur, dans un stage de développement personnel qui, pour inviter l’assistance à percevoir la force de l’engagement, racontait ceci :
Ce soir, après avoir fini ici et effectué toutes mes tâches – et Dieu sait s’il y en a ! -, il sera plus ou moins minuit. Je sortirai alors et irai courir dans les rues glacées de Paris, dans ma tenue de jogging, et ce malgré le grand froid ! Croyez-vous que je fasse cela parce que j’en ai envie ? Non ce n’est pas ça, dit-il. Je vais le faire, mais uniquement parce que j’ai dit que j’allais le faire, point.
Beaucoup de nos petites peines et de nos grands désarrois, au niveau de l’amour que l’on se porte ou non, de l’estime que l’on a de soi – se nourrissent de notre auto jugement en réponse à la question : Ai-je fait/été ce à quoi je m’étais engagé d’être/faire ? S’engager à faire, dire ou être quelque chose et ne pas être sa parole, ça coûte cher et ça déstabilise n’importe qui, même un géant !
Rompre un engagement avec soi-même, quelque part, c’est se trahir.
L’engagement semble être un principe naturel, une forme d’éthique instinctive, quelque chose qu’on attend à priori de soi et des autres. Pourquoi ? Se pourrait-il que ce soit parce qu’elle sécurise, garantissant le respect de la plupart des lois, autant symboliques que physiques ? L’importance que l’on a sur l’engagement serait dès lors comme un nécessité de base, liée à notre instinct reptilien et à notre archaïque sens grégaire, dont les rôles sont respectivement de garantir notre survie individuelle et collective, et de nous offrir les meilleurs conditions pour nous développer et croitre – ce à quoi la vie nous invite naturellement.
Seligman et Peterson en 2003, ressuscitant le caractère en tant que concept de base de l’étude scientifique du comportement humain, se sont donné pour tâche d’établir une taxonomie du bon caractère. Bien qu’ils reconnaissent que notre capacité à agir sur notre bonheur puisse être inégale et limitée (ce n’est manifestement pas la même fée qui souffle sur tous les berceaux), la clé, selon Seligman et ses confrères Ray Fowler et Mihaly Csikszentmihalyi, réside dans le caractère.
Fondateurs de la psychologie positive en 1998, ils sont en effet persuadés qu’il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire pour vivre dans les niveaux supérieurs de notre échelle du bonheur et éprouver davantage d’émotions positives ainsi qu’une satisfaction abondante et authentique durable.
Travaillant à identifier les vertus humaines fondamentales, ils ont classifiés les traits positifs – les forces mentales et les vertus. Après de longues recherches, Ils ont ainsi abouti à une liste de vingt-quatre éléments, répartis dans six catégories générales : la sagesse, le courage, l’amour, la justice, la tempérance et la spiritualité. Il se fait que la force de l’engagement est au cœur de ces six vertus humaines, mais participe plus particulièrement de celles du courage, de la justice et de la transcendance. Voilà en quoi réside l’importance de l’engagement. Voilà pourquoi nous nous sentons si bien, tellement satisfaits et contents de nous, lorsque nous menons à bien ce à quoi nous nous sommes engagés. Voilà pourquoi aussi nous nous faisons tant de mal lorsque ce n’est pas le cas…
Ceci dit, selon Seligman, la psychologie positive n’a pas pour finalité d’indiquer quelles sont les forces et les qualités que nous devons adopter, mais plutôt quelles sont les conséquences de nos choix.
Il n’est bien évidemment pas interdit en effet de changer d’avis, heureusement non ! Nous pouvons (presque ?) toujours faire un autre choix, nos engagements changeront à la mesure. L’idée est que, si vous choisissez de renoncer à un engagement, de le faire avec conscience et excellence, de le faire avec tout autant de noblesse et de responsabilité que celles à démontrer dans l’engagement. Sans culpabilité, sans remords, si possible avec joie, mais, en en assumant les conséquences.
S’engager c’est plus que d’être sa parole ou une force d’action dans la durée et la détermination tranquille, s’engager transcende aussi l’expérience et élève la vibration :
Mihaly Csikszentmihalyi quant à lui, a observé que le niveau de satisfaction de l’individu s’élève lorsque celui-ci est engagé dans des actions où il met son ego de côté. En donnant de notre temps aux autres, nous nous oublions et oublions donc ce qui nous rendait soucieux. Conséquence immédiate : les importances baissent, libérant de l’énergie. C’est ce que Csikszentmihalyi, appelle vivre une expérience optimale, une expérience autotélique ou le flow : une situation dans laquelle l’attention est librement investie en vue de réaliser un but personnel, parce qu’il n’y a pas de désordre qui dérange ou menace le soi.
C’est par l’action engagée que nous pouvons le connaître ce fameux flow. En état de flow dit-il, les gens sont durablement concentrés sur l’objectif à atteindre, ils sont au maximum de leurs capacités, mobilisent toutes leurs compétences et utilisent au mieux toutes ressources à leur disposition. Plus ils pensent qu’ils vont réussir, plus ils sont envahis par une émotion (ressentie physiquement, souvent sous la forme d’un « frisson dans l’échine ») qui les porte, comme s’ils étaient sur un petit nuage : rien ne semble pouvoir les arrêter !
Les liens avec Tranurfing sont évidents :
Voilà une belle expression de l’engagement âme, esprit, intention dans une direction, qui provoque dans la présence ce délicieux et précieux « flow », que nous pouvons percevoir physiquement. La vibration est haute à ce niveau. Transporté vous devenez irrésistiblement transportant, et l’intention externe ne peut faire autrement que d’être au diapason.
L’engagement : thème du module 5
Dans le trajet d’intégration et de pratique de Transurfing en quatre modules : Diriger sa vie, Librement et légèrement, Comme dans un jeu, Où tout est possible…, il me semble aujourd’hui que manque le cinquième aux apprentis transurfeurs que nous sommes : un module qui aura pour thème « Je m’y engage! »
Sortir de l’intention dont nous connaissons bien la nature souvent velléitaire, nous mettre en action (la volition) et nous engager durablement dans nos projets, mais aussi dans la transformation de nos croyances, de nos pensées, de nos réactions, de nos habitudes pour créer de nouvelles réalités, passe par un nécessaire engagement. C’est à cet engagement que vous invite le module 5 que je travaille à créer pour vous avec beaucoup de joie et dont je vous reparlerai très vite. Si vous êtes inscrits sur www.taticlara.com vous recevrez les informations en priorité.
Une chose en son temps :
Si vous qui me lisez n’avez pas encore accompli le trajet de base de Transurfing, l’invitation vous est lancée de le faire prochainement à Paris où démarre un groupe les 9 et 10 décembre prochains, ou à Ittre (Brabant wallon) à partir des 13 et 14 janvier 2018. Il reste à ce jour encore quelques places dans ces deux groupes. Allez-vous faire ce pas et y accrocher votre wagon ?
>> ICI Stage ITTRE – Toutes les informations
Je reste à votre disposition pour toute question. N’hésitez pas à visiter l’onglet >>Témoignages pour découvrir ce que disent d’anciens stagiaires de leur trajet, ou le site du Centre Francophone Transurfing, pour plus d’informations sur le contenu du stage :
>> ICI www.transurfing.fr
Merci de m’avoir lue ou écoutée, je vous souhaite de vous engager pleinement dans la réalisation de vos aspirations les plus authentiques. Et si votre monde met du temps à vous répondre, surtout tenez le cap ! Restez engagés et surtout, réjouissez-vous déjà. La gratitude attitude devient votre nature. Ce que vous avez choisir de faire, d’être ou d’expérimenter existe déjà quelque part en dehors de notre perception et vous serez donné, tôt ou tard.
Votre bien couverte et engagée,
Tati Clara