Ah, les émotions...
Nos émotions surgissent, nous envahissent, nous emportent, nous bouleversent… c’est selon, mais très souvent nous surprennent, qu’elles soient agréables ou désagréables. Pour autant, les laissons nous vraiment se déployer, passer dans notre ciel en les laissant le traverser, sans jugements et en se donnant le droit de les exprimer ? Ce serait l’idéal, d’un point de vue vibratoire et relationnel, afin de ne pas créer de ces bouchons qui empêchent l’énergie de la vie de circuler en nous.
Voici le podcast vidéo de cet article, pour ceux et celles qui préféreront l’écouter.
Mais avant la question des émotions, une question. Que faites-vous cet été ? A ce jour il reste quelques places pour embarquer dans l’aventure Transurfing de la plus puissante façon qui soit : La 7eme université d’été Transurfing « Le monde d’après » sera une édition spéciale à plus d’un titre…. Renseignez-vous !
Stage "Le monde d'après", en détails :
Quand ça bouchonne du côté des émotions : Transurfing et les « potentiels en excès »
Nos différents systèmes intérieurs font en sorte qu’une mémoire est générée pour presque toutes les expériences que nous vivons. Si notre mental en est impacté, lui dont le fonctionnement essai/erreur et récompense/punition est le mode d’apprentissage premier, notre corps est celui qui stocke l’information d’un point de vue vibratoire. Plus les émotions agréables/désagréables sont intenses, mieux le mental va les retenir. C’est son rôle. Sa mission étant de nous permettre d’éviter un maximum d’expériences désagréables et de nous guider vers le plus d’expériences agréables possibles, il mémorise toutes ces situations qui lui serviront pour mettre son gps à jour et présider à nos décisions de direction, comme une carte mentale qu’il construit, affine et retrace au fur et à mesure du trajet.
Je dis que nous nous souvenons de presque tout, parce que certaines situations peuvent ne pas générer de mémoire, lorsqu’elle sont relativement neutre émotionnellement ou alors qu’elles sont plus intenses mais vécues de façon complète. Alors intégrées, digérées, elle peuvent ne pas laisser de trace. C’est là l’immense différence entre le trauma et le traumatisme, dans le cas de figure d’un événement désagréable.
Prenez la gazelle, par exemple. Elle manque de se faire bouffer par un lion, c’est un trauma. Si elle lui échappe par miracle, ho regardez ce qui se passe par la suite. Dès que le danger sera passé, son corps va se mettre naturellement à trembler de partout, le temps nécessaire à compléter l’événement, à l’intégrer. Après avoir tremblé le temps nécessaire à évacuer tout le stress qu’elle vient de subir, elle se remet à paitre paisiblement. La voyez-vous terrée dans le troupeau terrorisée à jamais, n’osant plus s’aventurer dans la savane ? Non. S’il y a eu trauma, il n’y a pas de traumatisme, la gazelle reste libre. C’est un mal, dit votre mental ? Détrompez-vous, c’est un bien !
Si le chat échaudé ne craignait que l’eau chaude, tout irait bien… mais l’Homme est ainsi fait que s’il a été ébouillanté, il finira, par excès de prudence mentale – c’est son rôle et il est zélé -, à craindre aussi l’eau froide… De ces expériences très intenses, positives tout autant que négatives (mais la mémoire est plus vive encore à propos des événements désagréables), il constitue sa carte et sa vision du monde, sur lequel il calque ses expériences en érigeant en vérités absolues, à tout propos, les croyances, positives ou négatives mais le plus souvent limitantes, qu’il en retire.
Mais nous nous sommes beaucoup éloignés de notre nature, de sorte que notre mental surdéveloppé prend le plus souvent le pas et empêche notre corps dans la résolution de ces tensions intérieures. Nous disons « je prends sur moi » et nous réussissons, à force de conditionnement, non seulement à ignorer les besoins impérieux de libérer le stress, chose nécessaire pour laquelle notre véhicule corporel nous envoie des signaux d’urgence dans l’instant, mais bien au-delà, nous en sommes arrivés à donner tort à ces mouvements intérieurs. Nous disons « je gère bien mon stress, mes émotions ». Mais en terme de gestion, ce que nous faisons en réalité c’est les museler, les enfuir au centre de nous, si possible pour toujours. Les empêchant de s’exprimer, nous nous faisons un tort bien plus important. Les émotions, dont la nature même est de circuler (émotion vient du latin e movere, qui veut dire « ébranler », « mettre en mouvement ») se figent et viennent s’agglutiner à notre « corps de souffrance », créant des bouchons dont il sera de plus en plus difficile de se débarrasser. De plus, le fait d’enfuir nos émotion au lieu de les exprimer, nous limite fortement dans notre capacité à les distinguer les unes des autres, compétence qui s’avère essentielle dans le développement de notre conscience et dans nos relations avec les autres. L’être humain est émotionnel, se priver de les exprimer et de les partager, c’est aussi entraver le bon développement de notre intelligence émotionnelle, et notamment dans notre capacité à distinguer et nommer les choses. La colère n’est pas la contrariété et pas non plus la frustration, la joie n’est pas le contentement ou la satisfaction… Il y a, sur ce chemin d’une plus libre expression de notre nature émotionnelle, beaucoup de nuances langagières à s’approprier afin de communiquer avec notre environnement de façon plus précise et de se faire comprendre les uns des autres. Imaginez un peintre qui ne saurait rien du mélange des couleurs…
Les émotions, si elles sont figées, agglutinées, n’en restent pas moins actives. On dit « c’est bon, j’ai géré, j’ai dépassé.. » mais l’émotion est bien là. Bâillonnée, elle cherchera un autre moyen de sortir. Sauf qu’au lieu de le faire dans l’instant ou peu après la situation qui nous a confrontée, elle surgira à contre courant, nous faisant bondir quand une nouvelle situation viendra, de près ou de loin, nous rappeler à son bon souvenir. L’eau, comme la vie, trouve toujours son chemin. Si vous bloquez l’eau et l’empêchez de passer par où elle le voudrait naturellement, vous la retrouverez surgir d’ailleurs. Et bonne chance alors pour déterminer et la cause, et le lieu originel de la fuite… Ainsi, une émotion retenue remontera à la surface, tôt ou tard, probablement de façon inadéquate, dans une situation et avec des personnes qui n’ont rien à voir avec le stress d’origine. Entraînant avec elle un autre petit paquet d’émotions retenues, il y de fortes chances pour qu’elle soit explosive, alors qu’à la base, s’il elle avait pu nous traverser, cela n’aurait pas été ni si douloureux, ni si impressionnant.
Je me rappelle de l’époque où j’étais jeune adulte, apparemment j’avais déjà engrammé pas mal d’émotions et j’étais de nature disons plutôt explosive. Un jour, j’ai tapé sur une de mes amies une colère du fond des âges. Je suis véritablement sortie de mes gonds. Quelque chose d’énorme a jailli du fond de mon ventre et très vite, je suis montée dans les tours. Il était évident que ce qui s’exprimait là n’avait plus rien à voir avec la situation présente et que l’ampleur de ma colère était sans commune mesure avec la contrariété du moment. Un monstre, je m’étais transformée en monstre. Mon amie a encaissé tout ça, terrorisée alors que je vociférais. Par la suite, elle s’est éloignée.. J’ai eu beau m’excuser maintes fois, lui demander pardon, rien n’y a fait. Je crois qu’elle est restée traumatisée de cette horrible scène et de toute l’agressivité et la colère que j’avais – injustement – déversées sur elle. Dommage.
Et les potentiels en excès alors?
Si les « potentiels en excès » de Transurfing, ne sont pas des bouchons émotionnels, ils participent de leur formation. Par définition, un potentiel en excès se crée uniquement si une trop grande signification (importance) se rajoute à l’évaluation d’une situation (l’esprit évalue sans cesse toute chose, en termes assez binaires de type bien/mal). En d’autres termes, dès que vous accordez trop d’importance à quelque chose, interne ou externe. Le potentiel en excès se manifeste par l’inquiétude, la peur, l’effort, la perte du calme, la perte de l’équilibre personnel, le renforcement du dialogue intérieur. Exemples : un désir trop fort, le mécontentement, le jugement, l’admiration, l’idéalisation, le mépris, la vanité, les sentiments de supériorité, de culpabilité ou d’infériorité.
Pour faire le lien avec les bouchons émotionnels – ne vous demandez pas si vous en avez ou non, très très rares sont les personnes qui ont intégré toutes leurs expériences – c’est bien en fonction de notre carte mentale (valeurs, croyances, importances…) que nous évaluons une situation. Si la moindre mémoire est réactivée, la situation va nous faire réagir. C’est ainsi que conscientiser pour les réactualiser nos croyances, et les importances/valeurs qui sont en lien est nécessaire, mais il l’est tout autant de nettoyer notre disque dur et de le débarrasser des bugs émotionnels du passé, d’autant plus que notre éducation nous a dressés à ne pas exprimer mais bien à brider les émotions générées par toutes ces événements qui sont venus confronter nos schémas.
Il y a là un potentiel – énergétique – mais il est excessif. Si le travail sur la libération des émotions et des potentiels en excès n’est pas la même chose, les deux sont indispensables pour notre santé psychique et physique, et lorsqu’on est dans l’intention de gérer véritablement notre vie, et de la diriger avec plus de conscience et de responsabilité, comme Transurfing nous en indique le chemin. Comment pourrions nous diriger notre réalité, c’est à dire ressentir avec justesse quels sont nos buts à nous, quelles sont les intentions, actions, comportements et décisions adéquates en corrélation, si nous avons, à l’intérieur de nous un monstre qui peut, à tout moment – et si possible au mauvais moment – sortir de sa boite et nous envahir au point de nous faire sortir de nous-même ? Et que dire de toute cette énergie mobilisée, qu’on ne peut utiliser au profit d’une intention en action ?
Comment prétendre appliquer La loi d’Attraction et l’utiliser pour attirer à nous ce que nous souhaitons vivre, alors que notre corps est plein de ces bouchons émotionnels et que notre vibration en est empreinte ? Comment développer notre puissance à créer des réalités abondantes, en ignorant le langage et l’expression du corps, interface entre notre âme et notre esprit, alors que c’est en lui, concrètement, que se manifeste la vie ?
C’est ainsi que quelqu’un peut tout à fait bien maitriser Transurfing, en tant que connaissance, mais n’obtenir aucun résultats « positifs ». Si la circulation de l’énergie interne est entravée par des bouchons, et que des potentiels en excès continuent à être générés, cela empêche l’Univers (l’intention externe pour Transurfing) de répondre à ses demandes positives conscientes, Univers trop occupé à donner à ce quelqu’un ce qu’il « commande » inconsciemment.
Je songe à Eckart Tollé, qui est celui qui parle du « corps de souffrance » pour nommer l’engrammage émotionnel. Et je me souviens de ceci qui peut redonner du souffle aux plus engrammés d’entre nous qui se reconnaitrons peut-être, afin qu’ils ne se découragent pas. Plus l’alchimiste a de plomb, dit ce cher Eckart, plus il aura d’or. Libérer des émotions c’est s’offrir un plein de carburant.
Bienvenue dans le 3ème millénaire
Le « développement personnel » n’est pas le quantique, la voie quantique n’est pas une approche de plus du développement personnel. Alors que celui-ci exigeait la plupart du temps de revivre mentalement par le menu toutes ces événements douloureux, de s’en souvenir précisément, nous apprenons aujourd’hui avec Transurfing et les approches qui s’en remettent au corps sans passer forcément par la case mentale, que ce chemin de libération des émotions, de résolution des potentiels en excès et de résilience n’est pas nécessairement ni long, ni douloureux.
Vadim Zeland a beaucoup écrit sur le corps (plus encore dans d’autres ouvrages encore à paraitre en français que dans la sage Transurfing). Il attire notre attention sur l’impérieuse nécessité de bien le nourrir (nourriture « vivante) mais également de faire circuler l’énergie, en baissant les potentiels en excès mais aussi par la respiration et d’autres techniques qui privilégient la résolution des tensions par le corps et la posture de l’Observateur. Transurfing est une connaissance, une compréhension, une vision du monde et des choses, qui passent par le mental, mais qui met aussi en garde contre ce mental (« l’esprit » dans la traduction française), qui n’est pas censé être le guide, mais seulement un fier serviteur.
Il serait absurde d’espérer diriger sa réalité, alors que notre destinée serait dans les mains d’un inconscient sur conditionné qui joue avec nous comme avec une marionnette, et que notre santé vibratoire – c’est à dire corporelle – est encrassée.
C’est précisément parce que la longue période Covid que nous avons vécue (oui, oui, je parle au passé pour « tordre » la réalité à venir afin qu’elle se con-forme – c’est la Prêtresse Tufti de Vadim Zeland qui m’a appris comment le faire) nous aura bien « pollués » énergétiquement, et que j’ai découvert dans ces dernières années à quel point le chemin d’évolution vers plus de conscience, de présence, et la dissolution des potentiels en excès, sont facilités par le travail avec le corps, que la priorité au corps et la thématique de la Danse, se sont imposées pour les ateliers pluridisciplinaires de l’université Transurfing de cet été 2021. Ceci afin que nos connaissances et nos savoirs de co-créateurs quantiques puissent s’ancrer et s’intégrer profondément et avec facilité jusque dans le corps de notre être (tiens, le mot « coeur » pourrait être une contraction de corps et être..)
Pour en revenir à l’esprit (le mental/ego de Transurfing), souvenez vous aussi, que bien qu’il soit têtu et toujours en rapport au passé, il se réajuste en permanence. La fameuse plasticité cérébrale. De sorte que lorsque nous faisons baisser ces potentiels en excès, travaillons nos importances (= les fixettes du mental) et réactualisons nos croyances, de nouvelles expériences peuvent être vécues, dont l’esprit tiendra compte. De plus en plus, et de mieux en mieux, ça ouvre, et l’esprit devient alors ce fier et indispensable serviteur, dont nous ne pouvons plus nous passer tant il collabore en bonne intelligence collective avec nos instances supérieures. Si par contre, nous laissons libre cours aux importances de notre mental/ego sans nous employer à les faire baisser, c’est le contraire qui se produit et la réalité nous égratinera un peu plus chaque jour. Plutôt que de vivre de nouvelles expériences et élargir notre terrain de jeux, nous ne faisons que vivre et revivre encore et encore des situations qui augmentent encore nos importances, confortent et renforcent nos croyances limitantes et notre mental/ego. La rigidité s’installe et la vie… devient un enfer !
Pour terminer je me souviens d’avoir entendu cette phrase étourdissante de vérité : c’est d’encrassement que l’on meurt, pas d’autre chose… Notre véhicule corporel est pourtant si magistralement et naturellement équipé pour vivre bien plus longtemps que ce que nous pouvons croire, si doué pour tendre vers l’homéostasie, si toutefois nous ne l’empêchons pas de de résoudre les bouchons qui nous encrassent, à tous points de vue. Apprenons de nos chats, de nos chiens, de la gazelle!
Chères laborantines, laborantins quantiques, à ce jour il reste des places pour embarquer dans ce voyage au corps de votre être, pour vivre, expérimenter et développer en groupe ces savoirs faire et ces savoirs être, dans le but de participer au monde d’après avec justesse, puissance et une énergie de Dieu le feu.
Si on va se aussi se marrer à l’Université d’été ? Ben tiens, on va pas se gêner ! Et il ne s’agira pas seulement de libérer les potentiels en excès et le stress, mais aussi de vivre des processus et expériences joyeuses et nourricières qui nous permettrons un centrage dynamique et de recontacter avec une puissance créatrice inégalée.
A bientôt le plaisir de vous retrouver là-bas pour cette belle aventure dansée, ou ici pour d’autres partages. Et que d’ici là, la manifestation dans l’instant d’une émotion qui vous traverse, trouve sa juste et sa légitime expression.
Toujours au plaisir de lire vos commentaires et de répondre à vos questions pour nuancer le propos.
Votre dévouée, bien dans son corps,
Tati Clara
Chapeaux bas, Claire. J ai toujours eu des questionnements sur, « mais comment Transurfing permet il ce qu il propose, si le transurfeur est bloqué avec des protections, des besoins en creux très souvent logés dans l inconscient.
Tu viens de répondre admirablement à mes interrogations
Merci 🎈
Xtra, merci Philippe pour ce retour sur une thématique qui me passionne. La question n’est pas comment créer le soleil, mais bien en effet, quoi, comment et que faire de tous ces nuages qui encombrent nos cieux ;) La réponse est plurielle. A tout bientôt et merci de me suivre :D)
Bravo et merci pour cet article très intéressant qui mettra ( ou remettra) chez chacun de nous du mouvement intérieure, du questionnement…
Merci chère Nathalie de votre commentaire, le mouvement c’est la vie. Ma perception de l’enjeu de Transurfing aujourd’hui, c’est de garder cette vie en mouvement. Très belles vacances et beaucoup de mouvements dans votre réalité :)